Quiétude dérengée[Pv Bardolias Fanghini]

Elianora était en période de voyage. Tout fonctionnait de cette façon chez elle. Un temps elle apparaissait parmi les siens, et parfois elle disparaissait pour en apprendre chez les autres. C’était le cas maintenant. Elle savait que ce n’était peut-être pas exactement le moment propice pour ce genre de déplacement, mais rester terré dans son coin n’était pas exactement ce qu’elle désirait également. Elle voulait du changement, et elle savait que de rester éternellement parmi les siens n’était pas la bonne solution. Si toutes les races discutaient et prenaient le temps de se rencontrer à plusieurs reprises, Elianora était persuadée qu’il y aurait beaucoup moins de guerres et de problèmes. Aujourd’hui, comme la plupart du temps, elle souriait de bon cœur et lorsqu’elle faisait des rencontres elle n’en était pas moins souriante. Les choses ne se passaient pas toujours exactement comme elle le désirait, les autres races n’était pas toutes au sommet de la joie, c’était le cas aussi pour les fées, mais Elianora ne voulait pas montrer cette crainte et désirait que les autres fées en fasse de même. Ce n’était pas pour cacher une faiblesse, c’était simplement pour donner du courage, à son peuple, mais ainsi qu’aux autres.

Aujourd’hui, la jeune reine avait déjà bien avancé son voyage, mais elle n’avait encore rencontré personne. Elle voyageait toujours avec une certaine crainte. La peur de voir surgir, ou de tomber sur un garou. Elle savait qu’un jour elle n’aurait plus la chance de ne jamais en croiser. Elle était déçue par son propre comportement, mais sa peur était incontrôlable. Elle baissa les yeux vers la fine cicatrice qu’elle portait au pied. Elle perdit son sourire quelques instants. Elle ne devait pas avoir de telles pensées et continuer à avancer. Si ses propres peurs venaient à nuire à son peuple, elle ne serait plus jamais digne du titre qu’elle portait. Elle recouvra facilement son sourire et reprit son avancée. Les fées ne se fatiguaient pas. Elles savaient à quel moment exact se reposer et Elianora avait encore beaucoup de temps devant elle avant de prendre une pause.

Elianora avait opté pour l’île Blanche. Elle avait besoin d’un endroit relaxant, et ce n’était pas dans ses plans de faire des rencontres plus tumultueuses pour le moment. Elle savait qu’elle ne pouvait pas prévoir et elle prendrait tout ce qui viendrait à elle, elle le savait mais un peu de joie et de bonne humeur ne faisait de mal à personne. Elle jeta un coup d’œil furtif à l’insecte qui la suivait éternellement et dis d’une voix basse et cristalline :

« Même les fées ont besoins de la gaieté des autres … »

La libellule n’eut aucun signe pour dire qu’elle comprenait. Elianora n’irait pas jusqu’à avancer qu’elle comprenait effectivement leur langage. Elianora poursuivit son avancée dans les rues de l’île. Elle ne prenait pas le temps de modifier son apparence, montrant à tous qu’elle était une fée. De toute façon, ce n’était plus quelque chose de réellement surprenant, simplement les fées n’avaient pas toujours eu pour habitude de se montrer en public, et elle devait être l’une des seules qui modifiait rarement son apparence. Elianora savait qu’elle ne pouvait pas aller partout ici, mais ce n’était pas quelque chose qui la dérangeait, elle respectait la plupart du temps les règles établies, même si elles semblaient légèrement étranges. La fée poursuivit son avancée, jusqu’à ce retrouver dans une ruelle plus sombre, déjà, elle se sentait très seule ici. La solitude ne l’inquiétait pas. Mais soudainement elle eu un mauvais pressentiment. Elle entendit un bruit, et se tourna rapidement vers la source des pas qui venaient vers elle.

« Montrez-vous. » demanda-t-elle d’une voix douce, mais claire. Elle était une personne généralement très calme et posée, mais elle pouvait tout de même se montrer ferme. Et tout en ayant usé d’un ton ferme elle était toujours délicate. Mais elle pourrait changer, tout dépendant de la nature de la personne qui approchait …

La Chasse n'avait pas été très bonne ses dernier temps, les animaux n'affluait pas dans le milieu des terres, et aller au nord était plutôt dangereux compte tenu de la situation géographique des démons, alors il ne restait plus qu'une seule destination pour le moment, le sud

Mais cela ne changeait rien, au nord, au sud, à l'est ou encore à l'ouest la vie était la même, Guerre, famine, paysan sur-taxé, bandit de grand chemin, la même galère partout, la vie n'était plus rien de nos jours, les gens accordait trop d'importance au matériel, les vieilles valeurs était de moins en moins importante, les gens tuaient leur voisin pour de l'argent, volaient leur voisin pour de l'argent, trahissaient leur voisin pour de l'argent, le monde était sans dessus de sous

** Tu à voler un marchand pour quelque dollars toi aussi mon vieux **

Et Bardol aussi l'était

ce jours la, il avait essayer de se pendre, mais la corde avait céder, une corde de mauvaise qualité, ou simplement trop d'usure auprès des bêtes, une fois tomber par terre, le souffle coupé, il pria pendant quelque seconde que le divin l'emporta, mais rien, rien, il se releva, comme si de rien était, balaya l'horizon du regard et aperçu un ours, un bel ours, au moins, il avait le pesant d'or, il sorti un flèche de son carquois dans un beau son de cuir effleurer, il encocha la flèches et lâcha la corde, le sifflement du vent fut intense et la cervelle de l'ours était désormais inactive

Pour le reste de l'avant midi il avait vider l'ours et ramasser les parti intéressante, et se dirigea vers l'île blanche, toujours une visage sans expression

arriver dans la ville, il errait dans les rues, la peau de l'ours rouler et qu'il supportait sur ses épaules, les os dans un sac, il errait cherchant un endroit ou il pouvait vendre sa marchandise, il bifurqua dans une ruelle, parfois les seuls endroit ou il pouvait les vendre étaient les marché noir, il déambulait lentement, visage morose, quand il entendit une voix, il releva un peut la tête et vit uq'il était complètement masquer, il se tassa un peu et regarda la jeune femme, une jolie femme...vu par son apparence elle n'était pas humaine, surement une fée, mais sa il n'en avait qu'à faire, elle était la, et il allait peut-être pouvoir en profiter...profiter était un bien grand mots, car il voulait surement se débarrasser de sa cargaisons pour pouvoir aller piquer un somme, pour ne plus avoir à respirer l'air corrompue de la vie

Désolé Madame, connaîtreriez vous pas par hasard un endroit ou je pourrais revendre de la peau et des outils ? dit-il tout aussi neutre qu'un sapin à noël

Elianora avait sentit la présence de quelqu’un. N’avait pas sût si c’était une menace ou non. Habituellement elle pouvait sentir ce genre de chose mais là c’était différent. Il régnait autour de cette personne une aura étrange, une aura de bonté, mais également autre chose que la fée ne connaissait pas. Elle ne savait pas que cette autre chose c’était la mort. Alors elle resterait prudente, tout en considérant que la personne qui se trouvait près d’elle n’était pas nécessairement une menace. En ce monde, il fallait rester prudent, mais c’était également cette méfiance qui rendait les choses difficiles, et la reine des fées désirait plus que tout au monde que les races s’entendent et se respectent. Alors elle était la première à respecter qui que se soit. Lorsque la personne qu’elle avait sentit se trouva devant elle, elle ne fut pas surprise de l’apparence de ce dernier. Elle avait déjà eu le temps de s’imaginer et le portrait fut assez ressemblant. Par contre en fouillant un peu en lui, elle n’allait jamais plus loin que la surface pour ne pas troubler l’intimité, elle fut surprise de comprendre qu’il était humain, c’était un homme ordinaire, et pourtant, il semblait si jeune, elle, elle semblait très jeune et était pourtant vieille pour un humain. Mais lui, l’âge étant ce qu’il était chez lui, elle le trouvait un peu étrange. Elle remarqua son chargement et comprit qu’il devait être un bon paysan qui vivait de la chasse et de ses récoltes. Mais savait qu’il était largement troublé et un sentiment de tristesse pour ce petit humain l’envahi immédiatement. Il lui demanda alors où il pouvait vendre de la peau et des outils.

« Laissez-moi vous aidez un peu … » dit-t-elle simplement et mystérieusement.

Ce n’était pas dans ses habitudes d’agir ainsi, mais elle savait comment les humains agissaient entre eux. Les fées ayant le pouvoir de prendre n’importe quelle apparence, Elianora décida que le temps était venu d’user un peu de ce pouvoir. Elle se changea en une femme qu’elle avait aperçue lors de son voyage, qui ne risquait pas de se trouver ici, et qu’elle savait très attirante pour les humains. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait vu certains regards se tourner vers ses protubérances au niveau de la poitrine … Elle savait que de cette manière, elle pourrait fournir un peu d’aide à l’humain. Les gens étant méfiants, Bardolias ne devait pas toujours parvenir à vendre ses effets … Elle lui vendrait tout ce qu’il avait pour une jolie petite somme. Elle lui lança alors un clin d’œil et dit :

« J’imagine que vous savez que je n’aurais rien à faire de vos effets ou de votre argent, alors essayez de me faire un peu confiance … »

Elle lui lança un regard, attendit quelques instants, puis finalement elle se dirigea vers les choses du jeune homme et en attrapa quelques uns pour finalement se diriger vers le marcher. Elle agissait à la perfection dans ce nouveau corps et embobina facilement les vendeurs, si bien qu’en très peu de temps tous les objets du pauvre garçon furent entièrement vendus, et probablement au double de la somme qu’il aurait pu lui-même recueillir. Et en prime, la reine des fées c’était bien divertie. Elle revint finalement auprès du garçon et recouvra son apparence seulement après s’être assurée que personne ne les observaient. Elle tendit une petite bourse remplie d’argent à Bardolias et dit avec un sourire :

« Vous avez un prénom? Je me nomme Elianora, du peuple des fées. »

Les peuples ne se connaissaient pas tous entre eux, ils avaient tous une hiérarchie bien différente et propre à leur race. Elianora était la reine des fées et la seule à régner dans son peuple. Mais Bardolias ne savait probablement pas qui elle était, et ce n’était pas la jeune femme qui allait immédiatement lui révéler sa véritable identité. Elle attendait d’en savoir davantage sur l’homme qu’elle avait aidé, puisqu’il régnait toujours un certain mystère autour de lui … Intriguant la jeune fée.

Les Gens étaient tous des hypocrites, souriant pour sauver les apparences, parlant à certaines personne qu'il déteste simplement pour recevoir des bénéfices, peut-être qu'elle était pareil, peut-être que non, le vice ne rongeait pas tout le monde, mais il ne tardait, la jeune fée, peut-être qu'elle l'était, peut-être que non, le vice à ses limites, mais le vice est partout...

un poids de moins sur les épaules, au vrai sens du termes, il lui laissa sans rouspéter son sac d'outils et ses retaille de peau mais traîna la pièce maîtresse tout de même, pour ne pas se la faire voler ou par simple courtoisie? Il s'en foutait, c'était les faits un point ces tous

puis il suivi la pseudo humaine, regardant sans expressions les hommes baver au gré des mouvement de la poitrine proéminente de sa compagne d'un instant, ils devaient tous se demander pourquoi Bardol ne prenait pas plaisir avec elle au lieu d'aller au marcher, pour la simple et bonne raison qu'il n'en avait rien à faire, le vice, encore le vice, puis il soupira

il la regarda aller, sincèrement il était un peu impressionner, il allait se faire une petite fortune avec ''le talent proéminent'' qu'elle avait, mais malgré tout il garda une expression monotone, il resserra son carquois et replaça son arc, vérifia sa ''main gauche'', ajusta ses vêtement et resserra sa queue de cheval avant de se retirer avec tout ce qui faisait rouler le monde, le sexe et l'argent

elle lui tendit une bourse, il l'ouvrit, en prit quelque pièces, assez pour aller affuter son arme et s'acheter quelque trucs, et lui lança le reste, les paroles était inutile dans ce cas, ça se voyait très bien qu'il n'en avait pas besoin et qu'il s'en débarrassait, puis elle lui posa la question

Je suis Bardolias Fanghini et je n'ai rien de très spécial côté origine, vous pouvez m'appelez Bardol si vous voulez, c'est plus court

** Ouais, rien de très spécial côté origine, mais le vice se fout des origines...**

Elianora se demanda si toute la tristesse du monde n’était pas dans le corps de ce jeune homme. Et elle se demanda également si elle avait bien agi. La reine des fées étant bien jeune dans son peuple malgré ses centaines d’années, il lui restait énormément de choses à apprendre. Et le caractère des humains devait être l’une de ses choses. Elle ne comprenait pas ce refus, ce rejet. Elle attrapa la bourse d’argent qu’il lui relança. Les fées n’avaient pas besoin d’argent. Alors pourquoi ne gardait-il donc pas l’argent qui lui revenait? Tout le travail qu’il devait avoir effectué, c’était à lui. Elle tourna légèrement la tête sur le côté ne dissimulant pas son étonnement. Elle resta silencieuse, observant les mouvements et les gestes de l’humain, les analysants pour tenter de mieux comprendre ses agissements.

« Je suis enchantée de faire votre connaissance Bardolias … Mais cet argent est à vous, si vous n’en voulez pas, donnez le à quelqu’un qui en fera meilleur usage qu’une fée qui n’en a aucunement besoin … »

Elle lui tendit de nouveau la petite bourse et elle lui accorda un petit sourire. Rien de bien extravagant, elle ressentait tellement de choses négatives en lui que sourire trop ouvertement lui paraissait déplacé. Elle se demandait pourquoi il disait qu’il n’avait rien de spécial du côté des origines. Oh tout le monde était unique, lui également. Chaque race avait son histoire. Peut-être ne la connaissait t-il pas bien et que c’était cela qu’il recherchait. La vérité. Car ce Bardolias avait besoin d’une aide quelconque, Elianora espérait avec cette discussion qu’elle pourrait découvrir de quelle sorte d’aide il avait véritablement besoin. Elle lui lança alors un regard triste et dit :

« Je me demande pourquoi les seules personnes à avoir un cœur pur sont toujours les plus tristes …Bardolias, pourquoi êtes vous triste? »

Les fées avaient toujours eu une façon de parler très … « spéciale » disons plutôt propres à elles. Ce n’était jamais blessant ou déplacé, cela laissait souvent les gens plutôt songeur. Elianora était en soif constante de connaissances, elle travaillait pour son peuple et si l’occasion se présentait à elle de venir en aide aux autres, jamais elle ne laisserait passer cette chance. Les peuples devaient s’aider, et non ce nuire. Mais visiblement, ce serait bien difficile avant d’être chose acquise, les races se bâtaient, se faisaient constamment la guerre pour de l’argent, pour du pouvoir … Les temps étaient difficiles, pourquoi empirer les choses?

« Vous êtes humains … Les humains ont des origines tout à fait respectable. » termina-t-elle d’une voix douce et délicate. Elle respectait énormément les hommes. Même si parfois ils avaient des tendances plutôt barbares. Mais c’était le cas de la plupart des races également. Elle ne pouvait pas juger et elle ne le faisait absolument pas.

Bardol fit la moue, il n'en avait rien à faire de cette argent, à quoi bon avoir de l'argent quand nous pouvons mourir dans 10 secondes... La Vie était un grand imprévu, il refusa la bourse d'un petit geste du revers de la main, et se pencha la tête par en arrière en passant la mains dans ses cheveux

Puis il eut l'ombre d'un sourire, les personnes qui ont un coeur pur sont toujours les plus tristes... lui? un coeur pur? alors il ne devait pas du tout être triste... la vie était un grand imprévu

** et Ton village à été saccagé mec **

La vie était un grand imprévu..

** et T'as vu la vigile se faire descendre mec **

La vie était un très grand imprévu

** Et tes parents sont disparu, surement Mort Mec **

La Vie était un énorme imprévu

** ta Tuer 2 de tes anciens cocitoyens Mec **

La Vie N'était qu'une putain d'imprévu

**Et Toi tu vie encore Mec!!!**

Il se balaya la tête, il soupira, tout ça C'était du passé, il n'Avait pas le coeur pur, il était pourris jusqu'à la moelle et il n'était pas triste, pas triste, et il sourit

Moi Triste? C'est un grand mots, je ne suis pas triste, la mort ne M'effraie pas, c'est tous, la vie est pleine de surprise, les surprises, je l'ai attends et je les embrasse tout autant qu'elles viennent, si mon temps est arrivé, alors je partirai

** et si mon temps n'est pas arriver je maudirai**

et les humains, comme toute les autres race, sans offense, ne sont pas respectable, regarder la dégradation du monde... C'est...Tout simplement Pathétique, et nous faisons parti de ce tout, nous n'aidons personne, nous empirons les choses, autant disparaître, la planète se porterais mieux

Elianora restait impassible, mais elle était profondément touchée par les paroles du jeune humain. Elle était très sensible et elle était toujours attristée par ce qu’il disait. Mais que pouvait-telle donc faire pour lui? Pour tous les autres qui se décourageaient parce que ce monde était tout simplement injuste? Elianora n’en pouvait plus de rester sans rien faire, mais elle ne voulait pas d’une guerre. Les fées étaient un peuple pacifique, ce qu’elle désirait elle, c’était prouver que l’ont pouvait régler n’importe quel problème ou conflits sans avoir a prendre les armes ou utiliser les pouvoirs. Mais une discussion avec une de ses sœurs l’avait un peu effrayée. Si certaines d’entres elles avaient également perdu espoirs, alors la reine des fées commençait sérieusement à douter de ces capacités … Elle doutait, et elle ferait douter les autres si elle poursuivait ainsi. La reine se devait d’être toujours et uniquement confiante. Elle le restait bien assez en apparence, mais à l’intérieur, elle se livrait un combat très difficile.

« Ce n’est pas parce que la mort ne vous effraie pas que vous n’êtes pas malheureux, je crois que c’est bien un signe que vous l’êtes au contraire … » dit-t-elle d’une voix basse.

Elianora s’avança un peu, c’est à cet instant que la libellule qui avait attendu sagement en retrait vint se joindre à elle. La reine des fées ne remarqua même pas l’insecte, mais ce devait être intrigant pour un humain. Quoi qu’elle fût tombée sur un homme qui avait certainement besoin d’un peu d’aide, il était par contre dans une situation qui dépassait légèrement la fée, qui ne comprenait pas du tout sa façon de penser. Elle vivait dans un peuple qui croyait que toute vie était importante, et elle devait être celle qui croyait le plus en cette valeur, voilà pourquoi elle refusait la guerre. Elle écouta les dernières paroles de l’humain, toujours songeuse.

« Et bien alors … Pourquoi ne pas m’aider à vous aider … Vous croyez peut-être que de venir en aide aux autres est inutile, car personne n’agi plus ainsi … c’est faux, vous devez toujours croire en ce monde Bardolias, et croire en vous … Peu importe les épreuves. »

Elle ne doutait pas qu’il devait avoir vécu des choses très difficiles pour devoir penser ainsi. C’était navrant, très navrant. Elle savait maintenant qu’est-ce qui le différenciait aux autres, cette petite crainte qu’il n’avait pas de la mort, ce n’était pas qu’il n’en avait pas peur, il la souhaitait, voilà ce qui effrayait maintenant la reine des fées, un homme près à mourir était dangereux.

« Avez-vous un rêve Bardolias? » demanda-t-elle alors, espérant réellement obtenir une réponse de l’humain. Tout le monde avait des rêves, même lui … Sauf qu’il ne l’avouerait peut-être pas. Il ne voulait certainement pas obtenir d’aide, mais Elianora était très patiente, le temps ne comptait pas chez les fées, et elle était une femme également très persévérante, si elle le perdait aujourd’hui, elle finirait par le retrouver, et elle espérait que ce ne serait pas par fatalité qu’elle le retrouverait …

» Bardolis Fanghini