Redemption
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 Pretty Hate Machine.

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Faoiltiarna
Garou pur
Faoiltiarna


Masculin
Nombre de messages : 262
Age : 32
Race : Garou
Âge du personnage : 30 ans.
Date d'inscription : 19/06/2008

Pretty Hate Machine. Empty
MessageSujet: Pretty Hate Machine.   Pretty Hate Machine. Icon_minitimeMar 12 Aoû - 11:33

Ahahahaha c’trop marrant du saaaableuuuuuh ! Nan, comment ça il n’y a pas de quoi rire ? Oh si, on pourrait trouver ça très drôle si on était une de ces bêtes à bosses étranges spécialement adaptées pour vivre là dedans, mais pour un mec à fourrure, bah c’est vachement moins rigolo. Déjà, il fait trop chaud, de une, et de deux je m’enfonce dans le sable comme une mouche dans du beurre fondu, ce qui est sacrément merdique pour avancer. Ben ouais, mes petites pattes pointues à moitié, bah elles se retrouvent dans du sable brûlant jusqu’au genoux, à mon grand désarroi. Donc, on l’aura compris, je n’ai strictement rien à foutre au milieu d’un désert. Je fais tâche même. Et pourtant, j’y suis. Pourquoi ? Bonne question ! J’aimerais bien avoir une excellente raison d’être là, mais j’en ai pas sous la patte en fait, désolant. Je suis juste animé par une curiosité tout humaine : Caisse s’ki a là bas ? Donc, après avoir fait mon curieux du coté des forêts lointaines, des montagnes qui puent, et tout ce genre de truc, j’ai décidé d’aller voir ce qu’il y av ait dans les déserts. J’ai eu ma réponse : Rien. Strictement rien. Ca fait trois plombes que je trottine droit devant, le seul truc que j’ai vu, c’est des dunes de sables, du sable en forme de dune, et trois arbustes plantés comme des malheureux au milieu de nul part qui se battait en duel. J’aurais franchement pas dû venir. Je sais pas, je pensais que ça serait un petit plus hospitalier que ça, mais ça fait deux jours que je déambule là dedans pour rien…. C’est la merde. Puis comment je rentre chez moi moi ? Si ça se trouve, ça fait trente plombes que je tourne en rond dans ce putain de désert que je suis à trente mètres du bord et que je le sais même pas. Où est le bord le plus proche ? Où est l’eau ? Où est le coin où on dort ? Bon, j’aime bien la nuit du coin, c’est hyper froid, et moi avec ma grosse fourrure je m’en sort pas trop mal, mais le jour, j’en chie vraiment, et je fais hyper tâche. Les deux trois lézards du coin, j’ai pas pu les attraper, parce que ces cons là se foutent dans le sable à la première occasion pour se cacher, de jour ou de nuit, et puis le gros problème du moment, c’est l’eau quand même. J’t’explique : Un loup moyen, ça peut passer environ un petit mois sans bouffer ( C’est costaud ces bêtes là. ), moi, au mieux, j’ai tenu dix jours avant de commencer à vraiment crever. Par contre, pour l’eau, c’est vachement plus problématique. Oui, oui oui, vous avez bien lu, moi je m’aventure dans le désert sans aucune raison et sans réserve d’eau sur moi, effectivement. Très con ? Ouais un peu hein ? Nan, ne me critiquez pas, j’en fais vraiment pas exprès, je vous jure…



Vous savez comment ça s’appelle le machin miraculeux sur lequel tu tombe des fois dans le désert ? Je sais plus comment on dit moi, mais il y a de l’eau dedans làààà, puis des arbres tous bizarres avec un tronc écailleux et des feuilles tout dur en haut qui dépassent. Puis des petits arbustes avec de l’ombre dedans ! Donc je me jette sur l’eau qui traîne, j’en bois à m’en faire péter le bide ( A quatre pattes, évidemment. Ca fait deux jours que je marche à quatre pattes, pour ma plus grande joie. ), puis je me couche à l’ombre, haletant et heureux, sûrement le premier loup du monde à poser les pattes dans un désert. Après un nettoyage consciencieux de ma fourrure, à grands coups de langues, je m’endors à moitié en songeant à comment je vais sortir de là. Je pense que je vais rester là un peu, attendre que quelqu’un passe et lui demander mon chemin, ça paraît être une bonne option, je suis sûr qu’un tas de bipèdes passent dans les endroits-avec-de-l’eau-dont-je-ne-me-souviens-plus-du-nom. Forcément, il sont vachement fort pour ça, pour trouver les coins où l’ont peut vivre sans trop se casser le cul. Je m’englobe pas dans l’espèce bien sûr, ça serait grossier, je sais qu’il n’aime pas les gens comme moi. On mord, et on répand notre maladie comme si nous en étions fiers. Enfin on est censé, parce que perso, j’ai jamais mordu qui que ce soit. Le sang humain… Ca me fait rêver parfois, comme maintenant en fait, quand j’ai faim, mais je veux pas que… Devenir comme les autres quoi. Même si l’odeur de ça c’est….

Je rêve pas, y a bien une odeur de viande.

Mais elle est pas humaine, la viande, puis elle est morte. Je me relève sur mes pattes, et renifle aux alentours, et je me demande comment j’ai pu être assez con pour passer à coté. La soif sans doute. Je trottine vers l’odeur, qui se révèle être une chèvre morte, et la regarde, hésitant. Pourquoi ? Ben parce qu’une chèvre toute seule c’est suspect quand même, elle est peut être empoisonnée…. Oh, j’suis con, ils n’ont pas de loup ici, même pas d’humains d’ailleurs, pourquoi foutraient ils un piège à loup ? Ben je sais pas, mais pourquoi une chèvre serait venue pour mourir ici ? C’est complètement con ! Y a un truc qui cloche, mais j’arrive pas à savoir quoi. Dans le doute, abstiens-toi, comme dirait ma mère.

Ouais, mais j’ai faim.

Je renifle de loin la carcasse, en proie à mille hésitations, la prudence du loup et la témérité de l’humaine faisant une lutte acharnée dans mon esprit fatigué. Enfin je me cassais les couilles à savoir si je pouvais bouffer cette foutue bête quoi. Mais finalement, j’ai posé une papate plus près, puis une autre, puis les quatre, et je me suis rapproché tout doucement. Pas vite pas vite, comme si ça éliminait un éventuel danger, cette façon de ramper. C’est faux bien sûr, et je m’en suis aperçu très vite quand ma patte arrière gauche s’est fait attraper par un genre de piège. Un truc de métaux et de bois, avec du cuir aussi. Qui faisait d’affreux tas de bruits inutiles, fait juste pour m’énerver. On l’avait bien mit dans le sable, et c’était visiblement pas adapté à ma taille de patte, vu comment ça me déchiquetait la peau. Quoique, le but était peut être de me faire crever lentement d’une infection ou de douleur et de folie, et dans ce cas, c’était plutôt bien partit. Sur la violence des mâchoires de métal qui se referment, je suis tombé lourdement, légèrement sonné par la pierre que je me suis mangé en pleine gueule en me cralant par terre. Le goût du sang vient envahir ma bouche, et je marque un petit temps de quelques secondes à moitié assommé par terre à rien foutre que de regarder le soleil. Mais ça dure pas.

- Ahahahahahaha ! … Merde…

Je me retourne vers la patte piégée, et jette nerveusement de grands coups de langue sur la blessure. Il faut que je me dégage, et je ronge les parties en bois et en cuir longuement. Mes canines cisaillent, mais j’ai peu d’accès aux zones qui m’aiderait, voir pas du tout. Je me blesse la bouche et les pattes, il fait chaud, et du sable irrite ma peau. Des poils volent parfois, quand je mords un peu fort, ou que les parties en métal me cisaillent un peu plus. J’ai mal, j’ai chaud, j’ai soif.
Finalement, le soleil s’avance dans le ciel, et je suis toujours en train de ronger. Inutilement bien sûr, ce dont je m’apercevrais plus tard, c’est que ce piège était bien vicieux, il comportait tout un tas de parties inutiles que je me fatiguais à détruire pour rien, ce qui me retenait prisonnier était uniquement en métal. Vicelard hein ? Vous pouvez pas savoir ce que j’ai ressentit quand j’m’en suis aperçu, alors que la nuit tombait. J’me suis sentit bien con, je reposait au milieu de petits débris de cuir, de sang, de salive, et tout ça pour rien. Il me restait qu’une seule option en fait, me servir de mes mains. Je suis sûr que ça devait pouvoir se gérer avec des doigts ce genre de pièges.
J’ai donc pris forme humaine.
Me voilà à poil avec ma peau toute blanche rosâtre au milieu du désert avec mon pied gauche dans une machinerie en métal. De vagues cheveux noirs et épais me tombaient sur le dos et me gênaient en venant se foutre sous mon petit nez humain. Ils avaient poussé depuis la dernière fois que j’avais pris cette apparence tiens. Je posais mes mains vaguement recroquevillées sur le piège, attendant le miracle divin ou je saurais dévisser des trucs et défaire des nœuds avec ces machins d’os et de tendons tout compliqués qui traînaient au bout de mes jambes de devant. ( Ouais, on dit bras je sais, et je vous encule. )

Je sais pas me servir de mes doigts !

C’est pourtant simple bordel ! Je l’ai fait toute ma vie ! Enfin toute ma vie il y a un gros moment quoi…Je les secoue vaguement, espérant qu’il se passera quelque chose d’extraordinaire, puis je pousse un grognement tout con d’humain. Un truc de tafiole quoi. Dépit et amertume, et qui plus est, je peux pas reprendre la forme qui m’est naturelle parce que le piège s’est resserré sur mon petit mollet d’humain mal poussé et que mes pattes de loup bien plus large se ferait broyer les os. Je suis dans la merde. J’aurais pas dû prendre cette forme, elle n’a aucune protection contre le soleil, la pute. Elle tiendra pas une journée, et je vais mourir dans d’atroce souffrance…

J’aurais pas dû venir dans ce désert, j’aurais pas dû prendre cette forme, j’aurais pas dû ronger le piège.

J’ai du sang plein la gueule, et les mouches commencent à m’emmerder grave sévère. C’est là généralement que tu commence à céder à la panique, à tirer comme un fou sur le machin en te pulvérisant le pied et à gémir dans tous les sens comme un gros taré. Ce fut mon cas. Ce qui rajoute sûrement une touche de poésie et de grâce, c’est le fait que je sois à poil et que j’ai aucune maîtrise des expressions humaines. Je rampe, je tire, j’ai les yeux fous et je gémis, rien n’y fait, je suis toujours relié à ce truc. Je le hais, et je le mords avec mes pauvres dents, mais j’arrive juste à me blesser un peu plus les gencives. J’essaye de me mettre debout, mais ça aussi, c’est un truc que l’organisation de mes muscles et de mes tendons ne me permet plus de faire. Je me crale donc lourdement sur le sol, encore une fois. Bien sûr, la chèvre ou l’eau est trop loin de moi, et j’aurais bien besoin de chasser la poussière de ma bouche.

Je suis condamné à une mort atroce.

Je me recroqueville sur le sol, et sens de l’humide sur mon visage. Je sais ce que c’est, mais ça m’était jamais arrivé. C’est bizarre hein ? Mais je trouve que c’est particulièrement bien adapté à la situation. Je reste là un moment, agité de spasmes tout bizarre, me disant que ce piège à été sûrement fait par des humains par d’autres humains, vu comme ça enserre si bien ma cheville, comme ça déchiquète si bien les chairs. Oh, pas si profondément que ça, mais je pourrais pas faire grand marche si jamais j’arrive à m’en sortir vivant.
Je suis l’image même de la gloire, là, roulé en boule dans le sable, nu comme un ver, montrant les dents à un hypothétique ennemie absent.
Et j’ai toujours été comme ça j'ai l'impression, mais jusque là, ça a toujours été métaphorique.
Revenir en haut Aller en bas
Irshadan
Naÿb • Vent du Désert
Irshadan


Masculin
Nombre de messages : 17
Age : 33
Race : Minotaure
Âge du personnage : 128 ans
Date d'inscription : 25/07/2008

Pretty Hate Machine. Empty
MessageSujet: Re: Pretty Hate Machine.   Pretty Hate Machine. Icon_minitimeMar 12 Aoû - 15:04

La nuit commençait à tomber, les minotaures sortent de leurs tanière. La tribu du Vent du Désert se hâte vers le point d'eau le plus proche, car les réserves sont épuisées. Lentement, une colonne de fières créatures avancent vers l'oasis de Kisil-Nar. Le soleil n'avait pas encore disparu à l'horizon, la température était douce. A la tête de son peuple, le Naÿb Irshadan ouvre la voie. Son pas s'accélère, il prend un peu d'avance. Les autres continue à le suivre, leur rythme de marche reste inchangé. Le Naÿb gagne le sommet de la prochaine dune. Son regard se porte loin à l'Est. Ses naseaux frémissent. Sur ces cellules olfactives se déposent l'odeur, encore faible et lointaine, du sable en mouvement. De la mort aussi. Tant de temps passé à guider son peuple dans le désert permettent à Irshadan de reconnaitre immédiatement cette odeur. C'est celle d'une tempête de sable. Elle est encore loin, mais de subtils signes dans le vent, dans le sable à ses sabots, aussi, lui font prédire qu'elle gagnera leur position d'ici quelques heures. Irshadan plonge ses trois doigts puissants dans la dune. Il sent les vibrations des animaux qui fuient la tempête. Son peuple doit se presser.

Il reprend alors la tête de la colonne, et fait circuler ses directives. Bientôt, le groupe prend la marche forcée. Aucun bruit ne vient troubler la progression des tauréens, sauf parfois deux morceaux de métal qui se rencontrent... Le calme est là, malgré l'imminence de la colère des éléments qui va s'abattre. Bientôt l'oasis se précise à l'œil du Naÿb. Et une nouvelle odeur se précise à ses naseaux. L'odeur du sang. Qui aurait osé profaner ce lieu sacré ? De sa gorge puissante monte un sourd meuglement. Ses guerriers le rejoignent en hâte. Chacun l'arme au poing. Irshadan prend leur tête, après avoir confié à sa compagne l'avancée de sa tribu.

Les guerriers du clan s'élancent alors vers l'oasis, leur Naÿb à leur tête, prêts à en découdre. Pour le garou, c'était comme si des colosses sortaient littéralement du sable. Un guerrier impulsif brandissait déjà sa hache pour achever l'homme à terre, quand une main puissante attrapa le manche de l'arme au vol et l'empêcha de s'abattre.


"Assez !"

Irshadan lâcha la hache. Ses guerriers s'étaient immédiatement calmés. Le Naÿb vint observer le piège dans lequel Faoil est pris.

"La Colère du Désert, j'en mettrai ma main à couper. Calme-toi, humain, nous allons te sortir de là." dit Irsahdan au garou, avant de donner ses ordres. "Fallelm, va prévenir le reste de la tribu qu'il n'y a pas de danger. Et vous autres, sortez cet humain de là, et gardez-le sous surveillance, le temps que nous installions le camp. Il sera soigné à ce moment là. Allons, dépêchons, la tempête approche."

Les minotaures libérèrent donc Faoil du piège. Il le soulevèrent alors de leur puissants bras, et l'installèrent dans un brancard bricolé à la hâte. Certains surveillaient le bon déroulement des opérations, un arc ou une autre arme à la main. Le reste de la tribu arriva à cet instant. Irshadan plongea alors son bras dans le sable, et souleva une trappe camouflée à la perfection. La tribu descendit l'escalier de roche ainsi révélé, suivit des guerriers qui portaient Faoil, puis par les autres, et enfin, les derniers, dont Irshadan, portaient de grandes outres qu'ils avaient remplies à l'oasis.

Il débouchèrent dans une grande caverne. Les minotaures montèrent alors le camps. De longues tentes furent installées un peu partout dans la caverne, jusqu'à la remplirent presque entièrement. Le garou fut alors conduit dans l'une des plus grandes tentes. Une femelle tauréenne entreprit alors de laver et de panser sa blessure sans faire trop attention aux gardes qui ne quittaient pas l'homme des yeux, pas plus que leurs mains ne quittaient le manche de leurs armes.

Irshadan entra alors dans la tente, demanda dans sa langue aux gardes d'aller faire leur travail à l'entrée de la tente. Puis il vint s'assoir vers Faoil, lui tendit une bouteille d'alcool (pour faire passer un peu la douleur) et lui dit d'une voix douce.


"Désolé pour notre manque de civilités, mais vous êtes notre hôte, du moins, jusqu'à demain. Nous allons soigner votre blessure, et nous vous fournirons à boire et à manger. Dès que vous le voudrez, nous vous laisserons partir. Mais pas cette nuit. La tempête fait rage, dehors, et même nous, nous n'osons sortir dans le désert dans ces moments là."
Revenir en haut Aller en bas
Faoiltiarna
Garou pur
Faoiltiarna


Masculin
Nombre de messages : 262
Age : 32
Race : Garou
Âge du personnage : 30 ans.
Date d'inscription : 19/06/2008

Pretty Hate Machine. Empty
MessageSujet: Re: Pretty Hate Machine.   Pretty Hate Machine. Icon_minitimeMar 12 Aoû - 19:07

Je suis allongé sur le flanc, depuis un moment, ma jambe/patte irradiant d’une douleur sourde, parfois aigu quand j’ai le malheur de la bouger un peu. Je songe sérieusement à me la couper d’ailleurs, avec les dents. Il paraît que ça se fait, que les loups le font quand ils sont dans des pièges, mais je sais pas si personnellement je serait capable de cet exploit. Et puis si c’est pour mourir dans le désert juste derrière… J’ai mal, et je suis captif d’un machin en féraille, ça me donne une impression de claustrophobie assez intense, c’est dur.

… Du bruit…

D’immense jet de sables me tirent de mon apathie, je me dresse sur trois jambes ( Non, ne riez pas, mes bras n’ont vraiment pas l’usage de bras… ) et regarde ce qui est train de me tomber dessus, et je sais pas ce que c’est… Ca ressemble vaguement à des vaches, de très loin. Mais avec carrèment la classe ultime en plus, je sais pas, un genre de puissance et de majesté qui sortirait par tout les orifices de leurs grand corps musclés et endurcis. Rien à voir avec un quelconque bovidé donc, sauf pour les cornes et la forme de la tête un peu. Un p’tit peu. Bon, evidemment, il y en a un qui s’avance pour m’achever, de bestiole, et autant dire que je me chie dessus de trouille, ce qui se traduit par un retroussage des babines en règle et un vague hérrisage de pelage, sachant que je suis sous forme humaine et donc que mise à par trois poils de cul, j’ai rien sur moi niveau pilosité, ou si peut que ça mérite pas d’être cité. Ah oui puis je suis nu, toujours, j’ai pas trouvé un costard trois pièces par l’opération du saint esprit d’un là maintenant, mais ça me gène pas, absolument pas, la pudeur ne fait pas partie de mes vertus. C’est con hein ? Enfin là, que j’ai eu des fringues ou pas, ça n’a strictement aucune importance vu qu’un connard tient sa hache bien haut au dessus de ma tête. Ca y est, je vais mourir décapité, dans un désert, le pied dans un piège, et tout le monde s’en branle éperdument. De toute façon j’aurais jamais rien fait de ma vie et puis je…

La hache fut arrêté en cour de route par un autre bras puissant.

Je ne savais pas quel étaient ces créatures, mais elles avaient visiblement un sens de la hiérarchie assez bien construit, le sens de la parole, et même… Une morale… Et oui, c’est ce que j’ai conclu en les entendant parler, avec mon brillant cerveau et les lambeaux de conscience qui flottent dedans. Ce qui est drôle, c’est qu’il m’a appelé « humain », c’est l’absence de poil qui fait ça, je crois, ça trompe. L’odeur typiquement canine aurait dû renseigner pourtant, mais le sang a tout couvert. J’en suis fort aise, je ne sais pas de quel réputation jouissent les Garou parmis ces gens, mais je doute que ça soit très reluisant. Peut être des monstres sanguinaires sans âme qui mangent les enfants, peut être des adeptes de déviances extremes. Qu’est ce que j’en sais moi ? Je ne savais pas trop pourquoi la sorte de vache avait arrêté l’arme, mais il venait de me sauver la vie. Reste à savoir ce qu’il allait faire ensuite. Je restais donc sur mes garde, à quatre pattes sur les genoux, dans une position plus qu’humiliante, la tête baissée, le regard en coin aux mains et aux jambes, les cheveux tombant sur mon visage. Je sais pas exactement à quoi ressemble ma forme humaine, je la connais mal. Je me souviens de l’enfant que j’ai été, mais c’est flou. Plutôt petit pour son page, fin, et bizarrement musclé pour un jeune de cet âge. Nous autres Garous bénéficiont d’une certaine supériorité physique sur les humains en fait, même jeune, ce qui fait que beaucoup marchent avant l’âge normal pour un petit bébé, et qu’on attend pas la puberté pour avoir une certaine masse musculaire. Moi j’ai ouvert les yeux après ma naissance, en retard sur l’humain donc, mais je savais vachement bien égorger une poule avec mes dents pour un gamin de six ans ! Ca rattrape tout ce genre de détail.
Passons.
On m’a foutu dans un genre de brancard, et enlevé le piège, à mon grand soulagement. Je ne mourrais pas tout de suite. Je pense pas qu’il me foute sur un machin pour me porter si c’est pour me décapité juste après. J’admire l’organisation de ces créatures du coin de l’œil pendant que je ralie un endroit inconnu. J’aurais bien sauté du truc en marche si j’en avais la capacité physique, mais là, tu vois, c’est genre pas concevable. Je sais pratiquement plus marcher sous cette forme là, déjà que rester allongé est super inconfortable… J’me visualise bien en train de sautiller lamentablement ma fuite et de m’écrouler cinq mètres plus loin, ça serait fun. Et surtout très pitoyable.
Ils s’installent dans une grotte, dont je ne pouvait même pas concevoir l’existence avant d’être dedans tellement c’était bien planqué, et montent des tentes. Des grandes, des belles. J’admire ça, parce que je suis revenu à une phase de l’humanité où je ne peux même pas manipuler d’outils, ces vaches sont vraiment très… Classes. Désolé, je trouve pas trop d’autres mots en fait, alors je regarde ça avec de grands yeux de gamins tout émerveillé, mais je les détourne dès qu’une créature me regarde. Pourquoi ? Je ne regarde jamais le visage des gens, c’est tout, ça me stresse et ça m’angoisse, cherche pas quoi.
On me fout dans une grande tente, et moi je regarde avec des yeux éteints une vache de sexe féminin ( L’odeur mes p’tits amis, l’odeur. ) me tripoter la patte de derrière. La laver, et la bander. J’avais presque oublier que ça existait, et je pousse pas un son, même si ça me fait mal. C’est pas trop mon habitude en fait, les animaux souffrent en silence majoritairement. Des gardes sont autour, mais je n’y accorde pas trop d’attention, je ne me considère pas comme une menace, et faire du mal à des gens qui me soigne est de l’ordre de l’inconcevable. Un loup classique aurait mordu cette femelle tripotante, mais moi je le fait pas, parce que je sais que c’est pour mon bien. Mais je peux pas le faire moi même, alors on va dire que je suis un genre de chien très intelligent qui se balade sous forme humaine parce qu’il sait pas trop comment présenter la chose. Ouais, je vais pas me retransformer comme ça tout d’un coup, ça pourrait être pris comme une attaque, ce qui serait dommage.
Une grande bête rentre, une très grande, elle a une épaisse fourrure brune, et de très grandes cornes. C’est… majestueux… Oui ! Voilà le mot que je cherchait ! oh, je suis content, j’ai trouvé ! La créature s’adresse dans une langue que je ne connais pas aux autres vaches, et elles sortent, ça doit être un genre de chef en fait. Mes yeux se perdent sur le sol de la tente, d’où il ne bouge plus. La créature s’adresse à moi, et je ne veux surtout pas voir ses yeux. Juste si ils sont hors de sa tête, et encore, je pense que ça me dégouterait affreusement. Mais peut être pas pour les mêmes raisons.
Il parle donc, et je l’écoute, allongé sur le flanc, mal à l’aise dans cette forme que je ne maitrise ni ne comprend.

- Euuuh… Merci beaucoup euh… Monsieur.

Je sais pas si « monsieur » est le terme qui convient dans leurs civilités, mais j’en ai pas d’autres sous la patte, donc celui ci conviendra très bien.

- Euuuh… Je connais pas du tout votre… Race… Qu’est c… Qui ètes vous ? Je n’ai jamais vu de bipèdes à cornes avant.

Mise à part les démons, mais ce n’en ai visiblement pas un, puisque qu’il ne m’a pas tué. Puis ces créatures là me sont plus… Sympathique qu’un vulgaire démon. Je décide de m’appuyer sur un des coude d’une de mes jambes de devant, pour pouvoir faire mon avachie, ce qui est nettement plus classe. Malheureusement, je maitrise mal la position, alors je finit lamentablement allongé sur le dos. Je sais pas quoi faire de ce corps.

- Euh et bien voilà euh… Je suis pas exactement humain, pourrais je reprendre ma forme normale ? Je m’étais transformé pour pouvoir me servir de mes jambes de devant, là, je tend mes main avec l’air abruti de celui sait pas s’en servir devant moi, mais visiblement, ça a pas trop marché…
Revenir en haut Aller en bas
Irshadan
Naÿb • Vent du Désert
Irshadan


Masculin
Nombre de messages : 17
Age : 33
Race : Minotaure
Âge du personnage : 128 ans
Date d'inscription : 25/07/2008

Pretty Hate Machine. Empty
MessageSujet: Re: Pretty Hate Machine.   Pretty Hate Machine. Icon_minitimeMar 19 Aoû - 16:19

Par son comportement et ses paroles, Irshadan comprit que cet être était un garou. Il en avait déjà rencontré dans ses voyages, et il savait qu'ils étaient tous aussi différents que les humains l'étaient entre eux. Il acquiesça à la question de Faoil, lui signifiant qu'il pouvait bien entendu rependre sa forme animale, s'il la préférait à celle-ci. Puis le minotaure se leva, fit quelques pas dans la tente, et déclara :

"Qui nous sommes ? Nous sommes le peuple du Désert, ceux qui vivent au rythme du sable. Les humains nous appellent couramment "minotaures", mais dans votre langue, nous préférons que l'on nous appellent "tauréens". Dans notre langue, nous sommes les "Shar'Nal". Je suis le Naÿb, le chef de cette tribu, le Vent du Désert. On m'appelle Irshadan, Corne d'Or. Et toi, qui es-tu ?"

Son regard s'attarda quelques instants sur la silhouette de son interlocuteur, qui évitait obstinément de le regarder en face.


"Prends ton temps pour répondre. Tu as vu beaucoup de choses que j'aurais préféré que tu ne vois pas. Mais c'est trop tard. Tu es le premier étranger à contemplé une de nos grottes depuis plus de six siècles... Il n'y a pas de coutume pour ce genre de cas. Mais accepte-tu de partager le jus du Kalh'nal, la racine du désert , avec moi ?"

Il claqua alors ses deux puissantes mains l'une contre l'autre. Un minotaure entra, et reçu dans sa langue maternelle l'ordre d'aller chercher la boisson citée plus haut. Il sortit alors de la tente pour obéir à la demande de son Naÿb. Pendant ce temps, à l'intérieur, Irshadan s'était rassis, et il attendait avec patience les réponses du garou.
Il se demandait se qui avait pu conduire un tel être à pénétrer dans le désert. C'était un territoire dangereux pour les autres races, et cela l'intriguait vraiment. Il espérait de plus obtenir de la bouche de cet étrange personnage des nouvelles du monde extérieur. Le Naÿb se surprit à penser que son peuple était peut-être trop replié sur lui-même, qu'il était peut-être temps de sortir de cet anonymat qu'ils avaient forgé pendant si longtemps, comme le préconisait la tribu de l'Œil du Soleil. Mais son peuple était-il prêt ?
Revenir en haut Aller en bas
Faoiltiarna
Garou pur
Faoiltiarna


Masculin
Nombre de messages : 262
Age : 32
Race : Garou
Âge du personnage : 30 ans.
Date d'inscription : 19/06/2008

Pretty Hate Machine. Empty
MessageSujet: Re: Pretty Hate Machine.   Pretty Hate Machine. Icon_minitimeMer 20 Aoû - 17:02

« Tauréens », voilà leur nom, cela ne me dit pas comment ils vivent, mais je peux maintenant les nommer, ce qui n’est pas plus mal. Ils vivent donc dans le désert, et on leur propre langue et leur propre coutume. J’aime leur mots, ils sonnent bien. Je suis pas sûr de pouvoir moi même les prononcer, mais c’est jolie quand même. Je sens le regard du tauréen sur moi, sur mon museau aussi sans doute, et la tension de croiser son regard me fait tendre inconsciemment certains muscles totalement inutiles. Comme ceux des mains par exemple, ceux qui permettent de former des poings. Il paraît que c’est utile pour donner des coups, mais j’ai jamais vu l’interêt de balancer ses pattes à la gueule de l’ennemie, les crocs font tellement plus de mal…
Il continue de parler, m’autorise à reprendre une forme plus naturelle. Bien sûr, ayant quelque notions de politesse en bagage, je ne me transforme pas immédiatement, j’attend qu’il ai fini de parler. En fixant le sol. Aparament, je suis un des rares êtres non-tauréen qui ai contemplé ce peuple et leur habitat. Ow. Il me propose un mystérieux jus, et je sais pas ce que c’est. Du poison ? Je n’avais pas bu précédemment dans une de leur bouteille à cause du fait que je ne sais pas boire à l’humaine, et que les goulots de bouteille me pose définitivement problème, mais refuser un truc sacré…

- Okay, mais y a moyen de le boire dans une coupelle ?

Je me sens soudain assez irrévérencieux envers quelqu’un qui m’a sauvé la vie, et je décide de reprendre forme canine, pour mieux expliquer la chose. ( On ne peut pas concevoir qu’un animal avec une gueule de la taille de la mienne puisse boire dans un verre. ) Je bouge sur le lit, essayant de prendre une position plus naturelle pour moi, mais sans malmener ma patte de derrière. Mes genoux se ramènent vers ma poitrine, mon cou se tend et se baisse, mes pattes de devant portent mon poids pour qu’il se dirige vers l’avant. Les poils poussent, bien sûr, mais là n’est pas le plus important. Là où il faut concentrer ses efforts, c’est sur ma colonne vertebrale, et mes organes qui se déplacent, car ce sont eux qui portent le reste. Les pattes ensuite, restent un sacré morceaux, car elles diffèrent totalement de celles des humains. Mes coudes et mes genoux remontent sur mes os pour atteindre leurs positions normales, et mes mains et mes pieds deviennent griffes, coussinets, et tout ce genre de bordel dont je ne me sert pratiquement pas, mais qui me permet de tenir debout et d’avoir un certain équilibre sur cette terre.
Ensuite les détails, tout plein de détails. Comme ? La queue, qui, mine de rien, demande un peu de boulot aussi vu qu’il faut inventer un sacré bout de chair, d’os et de muscles pour maintenir tout ça. Rallonger le museau, c’est sacrément fragile aussi, y a mon cerveau là dedans ! La forme de la tête, les orbites, grossir les yeux, rallonger les dents, fortifier la machoire… Et oui, tout ça tout ça. Bien sûr, il y a aussi les organes génitaux à rectifier, des trucs internes que je ne comprend pas, mais qu’instinctivement j’adapte à mes besoin. C’est vrai quoi, le pouvoir, ce n’est pas simplement savoir modifier son corps, c’est être guider aussi. Je n’ai pas les connaissance nécessaire pour me transformer en poney, par exemple, mais pour le loup ou l’humain, je sais, d’une manière intuitive et totalement naturelle.
J’ébroue ma fourrure et je baille largement, dévoilant ainsi mes crocs et ma langue bien rose. Tout est ok, c’est bon, transformation réussie.

- Je suis Faoiltiarna Nola. Garou pur. C’est quoi votre racine ? Nan mais je suis content que vous me fassiez l’honneur de goûter à quelque chose de typiquement local avec vous, mais c’est juste pour savoir quoi, parce que je connais pas. Non enfin j’espère que la transformation ne vous a pas dérangé hein, parce que c’est pas super esthétique, ça pourrait couper l’appetit. D’ailleurs, comme je disais à…

Je prend l’air de quelqu’un qui vient de s’apercevoir qu’il ne dit que des conneries, c’est à dire que je me coupe dans ma phrase, que je me redresse un peu et que j’écarquille les yeux.

- Désolé, je suis un Garou bavard en plus de ça et… Nan mais c’est pas que j’adore parler ! C’est génial, on bouge un peu sa langue et on dit plein de trucs, enfin je sais pas pour vous mais… Bon, hum, désolé encore une fois, on va dire que c’est un signe de bien être, comme le poil doux et les yeux brillants chez un cheval. C’est plus fort que moi, j’adore faire de la pollution sonore. Enfin je suis plus à l’aise sous cette forme là alors je parle je parle et…

Je m’arrête un peu, et je me gratte derrière l’oreille avec ma patte valide pour cacher mon malaise. A ce moment là, un des tauréen qu’il avait appelé précédement reviens, et moi je suis bien content de pas pouvoir rougir, sinon je le ferais là tout de suite maintenant.
Faoiltiarna la pie qui gueule qu’on aurait dû m’appelé.
Revenir en haut Aller en bas
Irshadan
Naÿb • Vent du Désert
Irshadan


Masculin
Nombre de messages : 17
Age : 33
Race : Minotaure
Âge du personnage : 128 ans
Date d'inscription : 25/07/2008

Pretty Hate Machine. Empty
MessageSujet: Re: Pretty Hate Machine.   Pretty Hate Machine. Icon_minitimeVen 22 Aoû - 12:33

Très bavard, ce garou, en effet. Mais cela n'était guère important aux yeux d'Irshadan. Faoil repris sa forme canine, mais les modifications n'émurent pas particulièrement le minotaure. Il avait tant vu dans ses voyages, il avait étripé tant d'ennemis juste avec ses cornes que même si le spectacle n'était pas très ragoutant, il ne fut pas gêné outre mesure. Il se lança alors dans l'explication de ce qu'était cette mystérieuse racine.

"Le Kalh'nal, qui signifie "racine du désert", est une plante que l'on trouve dans les dunes. Bien souvent, son"feuillage", bien que cela ne ressemble pas à des feuilles, est enfoui quelques centimètres sous le sable. Sa ramure lui permet de récupérer la chaleur, ainsi que l'eau qui vient de la rosée. Nous la ramassons et nous la cultivons car, une fois broyée et distillée, elle a une propriété intéressante : son jus, une fois absorbé, diminue la transpiration, ce qui diminue donc les pertes d'eau dans le désert... Ce n'est pas indispensable, mais c'est très utile. Vous pouvez bien entendu le boire comme vous le souhaitez."

Le minotaure qui était allé chercher la boisson revint alors dans la pièce. Il ne posa pas la moindre question. Il tendit une corne au Naÿb, dans laquelle il versa le jus, et remplit une coupelle de ce nectar qui, s'il n'avait pas un goût tel que l'ambroisie divine, gardait une saveur très fruitée, rafraichissante et désaltérante. Irshadan prit à nouveau la parole, pendant que le minotaure sortait de la tente après avoir posé une grande bouteille sur une table près d'Irshadan.

"Nous buvons le jus de Kalh'nal presque plus souvent que de l'eau, car notre eau est très précieuse ici. Partager ce breuvage avec un étranger n'avait encore jamais était fait au sein de ma tribu. Je déclare que désormais, chaque étranger qui sera accueilli par le Vent du Désert devra être ainsi honoré, tant que ses intentions sont pacifiques à l'égard de notre peuple. Bois, ami Garou, car ici tu es en sécurité !"
Revenir en haut Aller en bas
Faoiltiarna
Garou pur
Faoiltiarna


Masculin
Nombre de messages : 262
Age : 32
Race : Garou
Âge du personnage : 30 ans.
Date d'inscription : 19/06/2008

Pretty Hate Machine. Empty
MessageSujet: Re: Pretty Hate Machine.   Pretty Hate Machine. Icon_minitimeMer 3 Sep - 16:59

J'étais... Ravi que ce Minotaure me parle et tout ça, vraiment. Je sais pas, c'était la première fois qu'il accueillait un étranger chez lui et tout, c'est la classe quoi... Enfin voilà, les humains sont plutôt agressifs, enfin toute les créatures humanoïde, comme si avoir un nez au milieu de la figure donnait le droit de péter plus haut que son cul. Je regarde le jus d'un air méfiant, et le renifle. Je sens rien de dangereux, alors je me lance dans la folle aventure de goûter. Je jette un petit coup de langue dans la coupelle. Le goût me surprend, elle ne concorde pas avec la couleur. Enfin j'veux dire, c'est plutôt verdâtre comme boisson, on pourrait penser que c'est amer et visqueux. Bah pas du tout ! Ça rappelle un peu le lait, mais avec du jus de fraise dedans. Sans le goût de fraise, évidemment, mais plutôt le coté.. Fruité. Oui, c'est ça, un espèce de vieux goût de fruit qui reste bien en bouche est qu'est pas du tout désagréable ! Content, je lape tout avec avidité dans un grand bruit de... Lapage, justement. Comme les petits chiens qui boivent de l'eau après avoir couru partout. Je bouge la coupelle avec mon museau pour pas en foutre partout où que ça tombe par terre, et j'essaye de tenir sur trois pattes en même temps, c'est chaud ! Mais bon, ça n'entame pas mon moral d'acier, et je sourirais bien si je le pouvais, parce que c'est pas dégueu leur truc ! Et puis tant qu'à foutre, si c'est rafraichissant et tout ça, c'est pas plus mal quoi. Pour la transpiration, je m'en fout un peu, parce que comme tout les canins, je ne sue pas, enfin juste un peu des coussinets, mais trois fois rien quoi. Je tire généralement la langue et je bave quand j'ai chaud, c'est tout ce que mon métabolisme me permet. Vous trouvez que c'est mal foutu ? J'suis censé vivre dans des climats froid, juste comme ça en passant, pas dans des déserts. C'est mon coté « je suis hyper curieux d'la vie » qui m'a emmené là, pas un quelconque instinct sauvage sortit tout droit d'on ne sait où.

- Merci pour la... Le jus de Kalh'nal, c'était très... Bon.

Genre j'ai bu ça comme si j'avais jamais bu de ma vie, et ça se voyait pas. Hin hin. Enfin j'espère qu'il va bien le prendre quoi, j'ai bien aimé, alors j'ai bu hyper vite et goulûment, normal quoi. Je me lèche soigneusement les babines, dans un sourire de satisfaction typiquement canin. Putain, ce type m'est vraiment sympathique quoi. Je m'assois délicatement sur mon séant, en ménageant ma jambe de derrière.

- J'suis désolé... J'ai pas de truc comme ça à partager, je voyage plutôt léger. Je peux pas tellement porter de trucs sans jambe de devant efficaces, et puis... Nan, bon, OK je la boucle, enfin voilà, si j'peux vous aider pour un truc dans mes cordes, y a pas de problèmes, j'le fais.

Je ferrais bien un sourire désarmant de naïveté si j'avais une bouche, mais j'ai la capacité d'expression faciale d'une brique, ça aide pas.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Pretty Hate Machine. Empty
MessageSujet: Re: Pretty Hate Machine.   Pretty Hate Machine. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Pretty Hate Machine.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Redemption :: •|Le Ghealdan| :: •|Ghealdan Ouest| :: Le Désert-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser