Un roi dans une auberge[PV Eraldor]

Tandis que Drakar s’adonnait à ses promenades matinales, Aedael, de son côté, dévalisait la réserve d’eau-de-vie de ses hôtes, affalé sur une table dans la salle commune, devant un foyer crépitant. Il était l’un des seuls clients présents dans l’auberge, les autres étant sortis quelques temps plus tôt. L’aubergiste et sa femme, ainsi que leurs employées, se hâtaient de dévaler les escaliers en direction de la cave pour ensuite remonter aussi rapidement avec des barils de bière, des bouteilles de vin et autres liqueurs alcoolisées qui plurent immédiatement aux pupilles gustatives de l’ange déchu. Cependant, les boissons ne furent pas le seul attrait qui immobilisa Aedael dans l’auberge. Mais il y avait une jeune fille, voyez-vous. D’une extrême beauté.

Sa peau était couleur de miel, ses yeux, des saphirs miroitants d’où l’on percevait une lueur espiègle. Sa bouche, un mince filet de pourpre s’étirant en un sourire éclatant. Sa chevelure, une cascade d’un noir de jais, soyeuse et étincelante. Son corps, léger et composé de courbes timides. L’adolescente portait de multiples jupons de couleur écarlate retroussés pour qu’on puisse distinguer son joli mollet muni d’un long bas ainsi qu’une chemise et d’un corselet rigide. Seulement, elle était la fille de l’aubergiste et Aedael ne pouvait pas mettre le grappin dessus au risque de se faire jeter à la rue et de se voir dans l’obligation de ne plus jamais fouler le pas de cette porte. Ainsi donc, cette taverne lui serait à jamais refusée. Et Asarirm sait que le vin y est excellent.

-Plus de vin ! beugla-t-il en agitant une immense chope au-dessus de sa tête.

Crachant sur ses instants de mâle, Aedael conclut qu’il lui était préférable de boire plutôt de jeter sur son lit une charmante jeune pucelle. L’idée le fit frémir, mais il se contint. En fait, il dirigea ses pensées en direction de Drakar tandis qu’une servante vint lui resservir à boire, souriant timidement. Pas mal non plus celle-là, songea Aedael en la dévisageant avec avidité. Il secoue sa tête avec humeur. Drakar. Penser à Drakar.

Évaluant les alentours, il comprit que son compagnon n’était pas encore revenu de sa randonnée solitaire, ce qui déplut à Aedael. À dire vrai, lorsque son dragon se retrouvait loin de lui, l’ange se sentait démuni, seul et vulnérable. Il était si habitué à la présence de cet animal écailleux et capricieux que son absence le chiffonnait de plus en plus. Peut-être aurait-il dû décliner l’offre tentante de l’aubergiste et rejoindre Drakar dans les airs. Mais le petit dragon avait besoin de son temps à lui. Sauf qu’il commençait à prendre trop son temps…Voyez-vous.

-Plus de vin ! mugit-il à nouveau, renfrogné.

Une jolie damoiselle se précipita jusqu’à lui, versa le meilleur cru de la maison dans sa chope et le gratifia d’un air amusé. Piétinant sa promesse de ne toucher à aucune femme aujourd’hui, Aedael agrippa le poignet de la fille qui hoqueta de surprise, l’installa dans son giron et débuta ses manœuvres de séduction. Celle-ci gloussa, profita de ce sursis pour elle-même faire rougir cet ange déchu à lui susurrant des paroles effrontées au creux de ses oreilles et ils se mirent d’accord pour rejoindre une chambre lorsque tout à coup, la terre trembla sous leurs pieds. Ce n’était pas un séisme important, même que plusieurs, trop ivres pour le remarquer malgré l’heure matinale, ne constatèrent absolument rien d’inhabituel. Par contre, Aedael avait des doutes. Par la fenêtre, il vit une petite silhouette voleter gaiement.

Aussitôt sur ses pieds, furieux, l’homme se rua vers la cour arrière de l’auberge et se pétrifia instantanément devant le spectacle qui s’offrait devant moi.

-Aedael ! Aedael ! glapissait Drakar près des écuries. Regarde ce que j’ai ramené !

Un immense dragon se maintenait devant moi, droit et fier.

Je baissais l’encolure pour pouvoir examiner a mon aise l’humanoïde qui se tenait devant moi. Relativement grand contenue de ses origines, il restait parfaitement immobile, n’avait-il jamais vu de dragon ? Après tout je n’étais pas aussi grand que j’en avais l’air, à peine deux ou trois fois la taille d’un humain commun. Je m’approchais encore et humais l’air. Les relents d’alcool ne faisaient aucun doute mais quant à savoir de quel alcool il s’agissait. L’individu était imbibé d’odeur différente ce qui rendait une classification des parfums quasiment impossible. Et je n’ai aucune envie d’inhalée plus longtemps l’odeur du poison qu’utilisait les bipèdes pour oublier leurs responsabilités et tenter de provoquer en eux, un semblant de joie. Je renâclais bruyamment puis redressais la tête pour me mettre hors de portée des odeurs que dégageai l’individus.

D’après les dires du petit dragon qui s’agitait non loin de moi, cet individu, en plus d’être l’animal de compagnie du saurien, il ne se nourrissait que d’alcool et de femme.
Sachant pertinemment que cela était humainement impossible je n’avais pas résister à l’envie d’aller voir par moi-même.

Je baissais l’encolure pour pouvoir examiner a mon aise l’humanoïde qui se tenait devant moi. Relativement grand contenue de ses origines, il restait parfaitement immobile, n’avait-il jamais vu de dragon ? Après tout je n’étais pas aussi grand que j’en avais l’air, à peine deux ou trois fois la taille d’un humain commun. Je m’approchais encore et humais l’air. Les relents d’alcool ne faisaient aucun doute mais quant à savoir de quel alcool il s’agissait. L’individu était imbibé d’odeur différente ce qui rendait une classification des parfums quasiment impossible. Et je n’ai aucune envie d’inhalée plus longtemps l’odeur du poison qu’utilisait les bipèdes pour oublier leurs responsabilités et tenter de provoquer en eux, un semblant de joie. Je renâclais bruyamment puis redressais la tête pour me mettre hors de portée des odeurs que dégageai l’individus.

D’après les dires du petit dragon qui s’agitait non loin de moi, cet individu, en plus d’être l’animal de compagnie du saurien, il ne se nourrissait que d’alcool et de femme.
Sachant pertinemment que cela était humainement impossible je n’avais pas résister à l’envie d’aller voir par moi-même.

« Bien le bonjour »

J’arquais légèrement l’encolure, pour appuyer mes paroles d’une salutation physique.

« Etes vous bien le dénommer Aedael, dont Drakar m’a parler ? »

Au vu de ses ailles noire et de la description qui m’en avait été faite je supposais que oui. Mais mieux valait rester prudent, je ne savais pas ce que donnait un ange déchu émécher. Après tout certain humain, une fois saoul avait des réactions bizarres, si cette marque d’illogisme avait aussi libre cour dans les esprit embrumer des anges, il fallait que je le sache et dans quelle mesure.

Mon spécimen était d’après Drakar un être rare qui tenait l’alcool mieux que quiconque. Pourquoi ne pas tester ses limites ! J’entrepris d’organiser mon mode d’action mais un bref regard sur le baptise puis sur l’ange de décida l’allez au plus simple.
Je fermais les yeux, et, me concentrant, décidait a changer de forme. De toute façon je ne rentrerais jamais dans l’auberge ainsi. Mon corps disparut du regard du bipède comme a celui du petit dragon et c’est un jeune homme au vissage androgyne qui prit ma place. Pour donner une consistance a mon pantin j’envoyais mon corps se cacher dans les collines avoisinantes. Quand je rouvrit les yeux j’était devenus un humain, de taille modeste dont les cheveux noir lui retombait devant les yeux, d’un bleu presque lumineux. La transformation n’avait prit que quelques seconde si bien que mon interlocuteur n’avait pas bougé. Je lui souriais, visiblement très amusé.

« Je vous offre un verre ? »

[Pardonne-moi pour la médiocrité de ce post... je suis mort de fatigue :P ]


Immense. Massif. Impressionnant. Aedael dut reculer de quelques pas afin de mieux distinguer les formes et l’apparence du gigantesque Dragon majestueux. Bouche bée, l’ange déchu dévisagea ouvertement cette élégante créature bien plus supérieure, en ossature et en beauté, à Drakar. Ce dernier, minuscule boulette verte et écailleuse, voltigeait dans les airs avec euphorie, narrant à son compagnon qu’Eraldor était bel et bien le roi de tous les Dragons, qu’il était le plus puissant, le plus sage, le plus magnifique. D’abord, Aedael s’inclinant respectueusement, mais ses génuflexions l’étourdirent et il reprit vivement sa position initiale, à savoir, rigide comme un piquet pour éviter d’agiter les quelques litres d’alcool dans son estomac.

Dès lors, il se promit de ne plus boire une seule chope de bière pour la journée, mais ses idées s’heurtèrent dans son esprit brumeux et lourd aussi bien qu’il oublia momentanément ses résolutions. Il avait véritablement envie de vin, d’ale, d’hydromel, de tout ce qui pouvait contenir un tant soit peu d’alcool. Et peut-être que par la suite, dans le courant de la journée, il pourrait se payer une ou deux gueuses ou mieux encore, la fille des propriétaires. Un vague sourire s’étampa sur ses lèvres minces, sourire qui s’effaça vite lorsque la bête, devant lui, subit une curieuse transformation.

Voilà qu’un jeune homme, radieux et ravissant, occupait l’emplacement du Dragon. Des palefreniers, dans la cour, observèrent avec terreur cette mutation réussie. Aedale, quant à lui, ne put s’empêcher de retenir des exclamations ampoulées.

-N’est-ce pas qu’il est merveilleux, notre roi ? glapit Drakar en se positionnant sur l’épaule d’Aedael.

-Je vous offre un verre ? proposa le roi des Dragons, le sourire aux lèvres.

Aedael, d’abord réticent à partager ses heures avec un être aussi illustre et légendaire, accepta volontiers et avec gaieté cette offre alléchante.

-Par les couilles d’Asirirm ! s’emporta Aedael. J’ignorais que les Dragons buvaient ce genre de chose. Drakar fronce les écailles de son museau si j’osais lui approcher une coupe de vin près des naseaux. Gloire au roi !

Aedael trébuche péniblement, se redresse avec misère et s’achemine jusqu’à sa table, invitant le jeune homme à l’accompagner dans sa beuverie. Les serveuses, interloquées, s’empressent de répondre aux attentes de l’ange déchu.

-Alors, alors, fait Aedael d’une voix pâteuse. Qu’est-ce qu’un roi trou dans un fait pareil ?

L’ange fronce les sourcils, marmonne un peu, incertain.

-Tu vois ce que je veux dire ?

J’esquissais un sourire et mon regard trahi l’espace d’un instant un amusement certain.
Je suivais l’ange dans l’auberge et m’installais en face de lui. Posant mon regard sur tout ce qui était à ma portée. Ce n’était pas la première fois que j’entrais dans une auberge, même si d’habitude mon entrée était plus discrète. D’après mes premières observations Aedael réagissait comme les humains à ceci prêt que même imbibé jusqu'à la moelle il parvenait à ériger des pensées plus ou moins cohérente alors que ses homologues humains s’écroulait le nez dans leurs chopes. Par contre son sens de l’équilibre, était, comme j’avais put le constater un peu plutôt, complètement hors d’usage. Comme visiblement il était partit du principe que j’allait boire avec lui je le détrompais le sourire toujours aux lèvres.

« J’ai dit que je vous offrais à boire pas que je buvais nuance ! »

Je me tournais vers la serveuse, lui demandais poliment un repas simple ainsi que du lait de chèvre et la regardait s’éloigner un instant avant de me tourner de nouveau vers le déchu.

« Je comprends Drakar, il a bien raison de ne pas toucher à votre poison de l’esprit. La dernière fois que j’en ai but, je me suis retrouver a danser et a chanter en cœur avec les humains présent dans la salle… »

Je soupirais visiblement peu fière de mon exploit même si je ne regrettais pas d’avoir tenté l’expérience.

« Pour dire vrais se dont je me souviens surtout c’est dut mal de crâne qui en a suivi, comme si Iluhniaa déchaînait une tempête sur ma conscience, autant vous dire qu’une fois ma suffit ! »

Je ris, visiblement de bon cœur. Au fil des années j’étais parvenue à adopté assez bien les manières des humains. Seul les événements imprévus ou que je n’avais jamais imaginé me trahissait, car dans ses moments là, ne sachant comment réagir, ma nature de dragon avais tendance à prendre le dessus ou alors je réagissais de manière inapproprié.

L’une des serveuses s’approcha et déposa nos chopes sur la table, comme je saisissais ma commande plus vivement que le ne l’aurais dut, je frôlais sa main. Elle m’adressa un sourire ravi que je ne comprit pas, je répondis d’un sourire poli qui fut accueillit d’un gloussement par l’humaine derrière le comptoir. J’eu conscience d’avoir peut être commis une faute, mais je ne parvenais pas à comprendre laquelle. Je la regardai partir en se déhanchant de manière peu naturelle. Visiblement l’étonnement était vite passer et avait laisser place a quelque chose que je ne comprenais pas et ne comprendrais sûrement jamais. Je haussais les épaules, septique.

« Je suis tomber sur Drakar par hasard et finalement je l’ai suivi. Mon peuple peu se passer de moi quelque instant. J’aimerai prendre un peu de bon temps pour une fois. Les taches qu’on ma assigné sont parfois plus que lassantes»

Je saisissais ma chope distraitement les yeux portés vers le comptoir ou les humaines s’agitait.
Puis au bout un moment reportait mon regard vers mon interlocuteur. J’eu l’impression qu’il me regardait bizarrement, mais n’en étant pas sure je but un peu de lait de chèvre et poursuivais.

« Et vous ? Vous faite autre chose de votre temps libre que de vous saouler ? »

Je lui adressais un sourire pour lui montré que ma remarque n’était pas méchante et qu’il ne fallait pas la prendre mal. Il était déjà bien entamé par la boisson et je ne voulais pas de malentendu.