Une étape dans la forêt (Rp avec Soberael)

Dans la tente balayée par les vents, Irshadan s'assoit. La nuit de marche fut longue et éprouvante à travers les dunes, mais il est encore fort, et il a marché devant la longue colonne de minotaures, ouvrant la route à sa tribu. Lorsque l'aube s'annonça, il annonça la halte, et sa tribu monta le camp. Et maintenant, les Enfants du Sable sont assis en demi-cercle autour de lui. Ils attendent l'une des histoires que le Naÿb a l'habitude de leur raconter les soirs d'étapes. Le silence se fait autour du vieux minotaure. Lentement, il prend la parole.

"Ecoutez les paroles de votre Naÿb, enfants ! D'ici quelques lunes, les plus âgés d'entre vous verront pousser leurs cornes, et devront affronter l'épreuve du Voyage. Depuis des temps immémoriaux, la coutume veut que le Naÿb raconte son propre voyage aux plus jeunes, afin que son savoir et son expérience ne soit pas perdus. Rappelez-vous mes paroles lors de votre voyage ! Car il est des créatures et des êtres que vous devez connaître avant de partir, car hors de notre désert, qui peut prédire ce que vous rencontrerez ? Pas moi."

C'est ainsi qu'ont toujours commencé les récits d'Irshadan, et les enfants connaissent ces paroles par cœur. Maintenant, il attendent, captivés par ces mots dont le souvenir restera à jamais gravé dans leurs esprits, le début de l'histoire...

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C'était à l'époque où mes cornes étaient encore courtes. J'avais déjà passé plusieurs années hors du désert, plus d'une dizaine, si mes souvenirs sont bons. Déjà, l'Ouest du Ghealdan ne m'était plus inconnu. Je savourais chaque lieu de cette contrée comme si c'était la dernière chose que je ferai jamais. Comme nombre d'entre nous, j'avais gardé du désert un rythme de vie nocturne. Il n'y a pas cent façons de se procurer de la nourriture. Chaque nuit, je chassais, et parfois je tombais sur des bêtes peu recommandables. Une nuit où la lune, bien qu'incomplète, brillait haut dans le ciel, je pénétrai dans la forêt, ma fidèle hallebarde en bandoulière dans mon dos, un arc à la main. Voilà près de trois jours que je traquais un sanglier. Par deux fois, il m'avait tenu en échec, fuyant devant moi. Il avait déjà trois flèches plantées dans son cuir épais, et une autre lui avait sectionné un tendon, l'obligeant à boiter. J'avais suivi sa piste sur plusieurs lieux, et je pouvais devinais à ses empreintes que je le rattrapais. Ce soir là, j'étais sûr d'en finir une bonne fois pour toutes avec ce satané cochon.

Ragaillardi par cette idée, je courus dans le bois afin de le rattraper au plus vite, en faisant fi de toute prudence. Ce fut une erreur. Le sanglier savait que je gagnais sur lui, car le vent lui avait amené mon odeur. Il m'avait attendu au détour d'un grand chêne, et lorsque je passais devant lui, il me chargea soudain. Je ne pus éviter le coup terrible, et je volais sur plusieurs mètres. Mais j'étais un jeune minotaure dans la force de l'âge ! Je me relevai prestement, et méprisant l'estafilade qui sanglotait le long de mon bras, je pris ma hallebarde à deux mains. Il était temps, le sanglier me chargeait à nouveau. Me servant de mon arme comme d'un bâton, je sautais par dessus la bête. Le temps qu'elle fasse demi-tour, je l'avais chargée à mon tour. La charge d'un minotaure, qui met toute sa puissante musculature dans l'action, peut être véritablement terrifiante de puissance à l'impact. Mon épaule percuta la bête, la faisant tomber sur son flanc. Je ne pris pas assez garde, et l'un de ses sabots vint me cueillir juste sous le menton. Je me relevai cependant plus vite que lui, et je lui décochai en retour un puissant coup de mes propres sabots. Il retomba, et ma hallebarde vint lui ouvrir la panse. J'étais exténué par le combat, mais la pauvre bête était encore en vie, et poussait des râles d'agonie tels, que je ne me sentais pas le cœur de la laisser mourir lentement. La lame de ma hallebarde vint trancher sa tête pour l'achever, abrégeant ainsi des souffrances qui auraient pu être fort longues.

Je tombais à genoux, tant j'avais du déployé d'énergie pour vaincre. L'estafilade de mon bras ruisselait à présent. Je me relevai, titubant, puis je me mis en quête de quelques plantes dont j'avais connaissance, afin de m'en faire un bandage, et de presser la cicatrisation. Mais dans le silence retrouvé de la forêt, le vent m'apportait une odeur. Je ne l'avais jamais sentie dans le bois, et je devinais qu'elle venait de loin. J'y décelais une pointe de soufre, comme si son porteur avait longtemps séjourné près d'un volcan... Je pris les plantes que j'avais déjà ramassées dans ma main gauche, gardant ma hallebarde dans la main droite. Mes naseaux frémissaient, tachant de capter l'origine de l'odeur. Je scrutait le bosquet autour de moi. Nombre de recoins étaient plongés dans l'ombre, mais la lune éclairait la zone où je me trouvais sur environ six mètres de diamètre...

Cela faisait maintenant plusieurs mois que j'étais partie de la douce contrée d'Ygrath. Les troupes étaient parties bien loin devant. Plusieurs mois d'avance sans doute, allant porter la guerre et répandre le sang de ces races impures. J'avais vu quelques villages complètement carbonisé.
La terre à quelques kilomètres aux alentours de ces hameaux resterait éternellement vierge, brulé jusqu'au plus profond d'elle même. Les corps des villageois n'étaient plus que marionnettes ballottés au bout de pique par le vent. Celui ci apportait l'odeur du sang et de la mort, des charniers commis par les démons.
Plus j'avançais dans cette direction et plus son cœur grossissait. Tous mes espoirs étaient tourné dans le seul but de le rejoindre. Bien que consciemment c'était plutôt l'envie d'assister aux massacres et tortures, voir en direct les humains et autres engeances souffrirent et périrent de morts atroces que motivait cette marche forcé pour rejoindre la sublime armée démoniaque.

Pour le moment mes pas me guidaient à travers bois, le climat ici est bien différend d'Ygrath. Ici il fait humide et frais, n'ayant connu que la chaleur et la sécheresse jusqu'à présent ça change énormément. Mais ça ne pose aucun problème à qui contrôle le feu. Ce feu dévorant et intérieur réchauffant mon corps entier. Mes cornes ont finit de pousser de complètement. Sur ma tête encore nue il y'à quelques temps maintenant trône deux cornes fines et recourbées qui partent vers l'arrière. Malgré la température assez fraiche je ne porte quasiment aucun vêtement. Chez nous il n'existe pas cette "décence" propre aux autres races. Chez nous on plait ou on plait pas. Si on plait il faut être assez fort pour choisir ses partenaires, j'ai toujours été capable de les choisir personnellement. Je me rappelle encore des virées en ville avec le groupe encore vampire violant toute créature de passage qui nous plaisait. C'est la seule différence entre deux démons ...la force. Aussi je n'ai aucun problème de pudeur. Quelques bandes de tissus recouvrent mon intimités, ma peau est celle dont je garde l'apparence le plus souvent, lisse et douce. Ma queue se balance négligemment derrière moi.

Au bout d'un moment à errer sans réel but dans les bois, mon estomac crie famine. Malgré mon appartenance à la racé démoniaque j'ai faim. Aussi je me met en quête de nourriture. Je repère les traces tout d'abord d'un sanglier, ou tout du moins un gros cochon si j'en crois les vagues traces dans la boue. Les suivante sont elles plus profondes et son humaines. Je suis les deux séries qui semblent se suivre. J'en déduis avec une admirable perspicacité que l'humain chasse l'animal et moi je chasse les deux. Cette pense me fit sourire dans la nuit.
Arrivé plus loin je commençait à voir des signes intéressant, comme du sang. Il était encore rouge et quasiment chaud.
Puis environ dix mètres plus loin je le vois. Comment ne pas le voir d'ailleurs, j'en ai entendu parler bien sur. !Je suis capable de reconnaître n'importe quel être vivant. Mais des comme lui sont assez rare.

Un minotaure, et ayant vu juste le gros cochon était à ses pieds morts. L'être l'ayant abattu semble lui même assez blessé. Que faire, le tué maintenant, pour le plaisir ou passer mon chemin.
Soudain il tourna la tête dans ma direction, pourtant sous le couvert des ombres de la nuit et des arbres ils ne peut m'avoir vu. Mais je comprend vite, grosse erreur d'avoir oublié leur odorat. L'effet de surprise étant passé, je n'ai aucune envie de me retrouver face à face à ce genre de ...monstre.
Aussi je sors tranquillement de mon bosquet pour m'approcher de lui. Si lui ne me distingue peut être pas encore, moi je le vois très bien, en plus de la lune qui l'éclaire, ma vision dans le noir est tout de même excellente.
J'arrive jusqu'à devant lui nonchalamment de ma démarche encore gracieuse de vampire. Mon physique commence juste à s'altérer et mon charisme reste tout de même très impressionnant.

Bonjour, je ne suis pas armée, aussi tu peut reposer ton arme. J'ai juste faim, marre de la solitude de ces bois et besoin d'un véritable feu pour réchauffer. Aussi je te propose que je me joigne à toi pour déguster cet ... animal.
N'ayant aucune idée des coutumes de ton peuple faisons fi des convenance.

HRP : j'ai réussi à avoir internet aujourd'hui, je sais pas si je l'aurais à nouveau avant de rentrer chez moi. Mais c'est quand même mieux que rien ^^

Une silhouette se détacha petit à petit des zones d'ombre. A mesure qu'elle s'avançait, l'odeur sentie auparavant s'amplifiait elle-aussi. C'était donc bien cette créature qui m'observait depuis tout à l'heure... Elle n'était pas encore entrée dans la zone éclairée, que déjà je la voyais clairement. N'oubliez jamais, enfants, qu'en tant que nomades du désert, voyageant de nuit, notre vision s'est habituée à une vie nocturne aussi bien qu'à une vie diurne. C'est l'un des nombreux avantages que nous possédons sur de simples humains.

Bref, je distinguait clairement une humaine tout à fait banale qui s'approchait de moi. enfin, preque banale. Plusieurs choses trahissaient sa véritable nature, et elles ne m'échappèrent pas. Premièrement, elle était presque nue, seuls quelques bandes de tissu cachait ses parties génitrices. Cela n'est pas habituel chez nous, et encore moins chez les humains. Deux autres choses confirmèrent mes soupçons : elle avait une queue, et des cornes. Lorsque je n'étais encore qu'un Enfant du Sable, j'avais entendu, comme vous, les récits que faisait mon Naÿb. Il avait rencontré de telles créatures. On les appelle démons.

Or cette démone sortit du couvert des arbres, et, en pleine lumière, je pus constater que pour des critères humains, elle était plutôt jolie. elle m'adressa alors la parole :

"Bonjour, je ne suis pas armée, aussi tu peux reposer ton arme. J'ai juste faim, marre de la solitude de ces bois et besoin d'un véritable feu pour réchauffer. Aussi je te propose que je me joigne à toi pour déguster cet ... animal.
N'ayant aucune idée des coutumes de ton peuple, faisons fi des convenances."

Ma voix s'éleva alors, douce mais forte, régulière, sereine. Comme aujourd'hui, à l'heure de ce récit.

"Vous autres, démons, n'avait pas besoin d'être armés, n'est-ce pas ? Suivez-moi."

Je pris ma hallebarde, et, manche vers le haut, m'en servi comme d'un baton pour rejoindre ma proie décapitée. Arrivés là, sans un mot mais avec courtoisie, je lui fit signe de s'assoir. Puis, prenant dans mon sac, que j'avais laissé là, quelques bandes d'étoffes, je machonnais rapidement les herbes ramassées, les emprisonnais au creux du tissu, et m'en fis un habile pansement en quelques secondes. Sans un mot toujours, je récupérais rapidement un bon petit tas de bois mort et quleques branches encore vertes, mais solides. J'épointais à présent la branche la plus longue, et je plantais les autres a coté du feu, de façon à faire une rotissoire. Je préparais le sanglier, et une fois cela fait, je l'empalais de ma nouvelle broche, avant d'allumer le feu. Puis je juchais la broche au dessus du feu, et le fis tourner lentement. Le silence était toujours total, excepté les bruits de la forêt et les grésillement du feu. Apprenez à gouter la quiétutde, le plaisir d'un silence. Ces moments où le temps semble s'arreter, il ne faut les rater pour rien au monde. Je m'assis alors, pour reposer mes sabots. Bientôt, la viande fut prête. J'en découpais une bonne tranche avec l'un de mes couteaux de chasse. et je tendais le second coutelas à la démone, lui disant :

"Servez-vous."

HRP: Aucun problème.

"Vous autres, démons, n'avait pas besoin d'être armés, n'est-ce pas ? Suivez-moi."

En effet, nous sommes suffisamment fort pour nous défendre seuls, le feu est notre allié et nous nous en servons à loisirs. C'est ce qui fait notre supériorité vis à vis des autres races de Ghealdan.

Que dire de plus ? Rien. De toute manière ces quelques mots sont absolument vrais et n'appellent aucune réponse ou remarque. C'est un fait, les démons sont supérieurs à toutes les autres races. Nous sommes les plus forts et écrasons ceux qui nous résistent, jusqu'à maintenant personne n'a été capable de nous résister d'ailleurs. Nouvelle preuve de notre supériorité.

Aussi c'est pour cela que je le suis sans en attendre la moindre réponse. Je le rejoint assise près du foyer. Je le vois qui commence à empiler bout de bois et autres combustibles. Cela ne m'intéresse que très peu, je laisse mon regard dérivé sur les alentours, sur les étoiles, la lune et même sur lui. Pour un être comme lui il est plutôt bien fait. Je me demande s'il fait tout en force comme sa stature le montre ou s'il est doux et tendre.
Avec un démon il n'y aurait pas eu au temps de "civilité". Le feu ce serait allumé d'un claquement de doigt et le reste aurait pu attendre que nous nous découvrions.
Finalement le feu s'allume et mon regard est aussitôt capté par les flammes. Mes pas m'attirent toujours plus près des flammes. Je finis par m'asseoir juste à côté du feu. La viande n'est pas encore au dessus. Aussi les flammes sont complètement nues et pures. Je plonge mes mains dedans avec la satisfaction de sentir les flammes courir sur ma peau. Je les prend et joue avec comme s'il s'agissait d'une simple balle, je les fais tourner dans mes mains et en observe le contact sur ma peau.
Quel dommage pour les autres races de souffrir des caprices de cet élément.

Il finit par mettre la viande sur le feu et je m'écarte un peu à regret du brasier. Je le regarde tourner sa broche lentement appréciant le silence de cette intimité. J'entends la graisse qui grésille en fondant au contact des flammes. Je me demande quel bruit fait un homme plongé dans les flammes. Si l'on enlève les délicieux cris d'agonies et de douleurs, il doit à peu près faire le même bruit plongé dans un brasier.
Je reporte mon regard sur mon si charmant hôte. J'essaye de l'imaginer complètement nu, sans cette tenue qui recouvre quasiment tous son corps. Je commence par le haut essayant d'imaginer ses pectoraux puissant se soulever et s'abaisser au rythme de sa respiration. Je continue de descendre , admirant chaque partie de son anatomie que j'imagine au fur et
à mesure.
Je reviens à mes esprits lorsqu'il me tend la tranche de viande et le couteau.

Il est blessé je pourrais non sans mal prendre le couteau, me relever et d'un bond ficher la lame en travers de sa gorge. Le temps qu'il se relève ou qu'il utilise son arme il serait déjà mort.
Mais pour le moment je me contente de prendre la viande et le couteau sans un mot.

Je l'avais regardée jouer avec le feu, avant que je mette la viande à cuire. J'ai toujours été fasciné par cette élément, même si je ne suis pas assez fou pour m'en approcher de trop près. Ma fourrure pourrait s'enflammer, et je détesterai voir ma belle toison calcinée, alors que j'ai tressé tant de souvenirs sur elle... Je trouvais les démons bien chanceux de pouvoir ignorer les ravages que les flammes peuvent faire naître chez nous... Tandis que je préparer la viande, je contemplais son don, fasciné...

Quand nous eûmes tous deux mangé notre première tranche, je prit la parole.

"Il me semble que je vous intrigue, à voir votre regard. Sans doute est-ce cela qui me vaut d'être encore en vie."

Je me coupais un nouveau morceau de sanglier, et, me remémorant ses premières paroles, je lâchais :

"Quant à la supériorité d'une races sur les autres, et au risque de vous déplaire, je pense que si cela est vrai, mieux vaut ne pas y prêter une grande attention. Chaque race a sa place dans le grand Tout. Quoi que vous en pensiez, le monde est un Equilibre. Je ne nierai pas votre puissance, mais le mot supériorité est à mon sens erroné. Qui niera qu'un simple humain est supérieur à une abeille ? Et pourtant, une seule piqure de l'abeille peut signer la mort de l'humain. Je crains que la supériorité ne soit qu'une chimère."

Ce que je disais là pouvais signer mon arrêt de mort, j'en étais conscient. Contrarier un démon n'est pas la chose à faire pour qui s'accroche à la vie. Mais ce n'est pas du courage que de renoncer à ses croyances. Et celle de l'Equilibre Final est au cœur de celles de notre tribu. Nul ne sait ce que l'avenir lui réserve. Je jouais là sur l'espoir qu'elle prendrai cela, non comme une provocation, mais comme un simple élément de discussion.

C'est au bout de la première tranche qu'il brise enfin le silence.

"Il me semble que je vous intrigue, à voir votre regard. Sans doute est-ce cela qui me vaut d'être encore en vie."

Ce qui vous vaut d'être en vie est seulement dû à ma fatigue et au fait que je n'ai aucune envie de dépecer et préparer ce genre de bêtes.
Ensuite la seule chose qui m'intrigue chez vous est de savoir si vous seriez capable de faire un bon amant ou pas.

Ses paroles remettaient directement en cause la supériorité des démons comment pourrais je laissé passer ce genre de phrases. La colère commençait à monter lentement en moi. D'un mouvement je pouvais le tuer, lui faire endurer milles souffrances, le réduire au silence à jamais .
Mais, il s'avère que mes mains étaient déjà prises par le morceau de viande et que mon idée d'en faire un amant temporaire ne m'a pas complètement abandonnée.
Aussi je me calme légèrement avant de lui répondre.

Aucune abeille oserait piquer un démon. Quand au grand tout ... c'est des foutaises, c'est pour ça que c'est si simple de vous massacrer, vous les races inférieurs. Vous êtes persuadés que votre mort fait partit d'un espèce de grand assemblage cosmique et que votre mort était prévu et que cela génère du bien ailleurs pour maintenir l'équilibre. Mais tout ça ce sont des foutaises, seul compte sa propre force et savoir si la personne en face de soi nous supérieur ou inférieur. Dans tous les cas c'est un mort en sursis.
Pensez ce que vous voulez de la supériorité mais nous démons savons que nous sommes sur ces terres pour les dominer et écraser la moindre poche de résistance.
Mais vous ne devriez pas pas pensés ce genre d'inepties réservés aux faibles, après tout votre parent le plus proche est un démon plutôt qu'un humain. Seule la magie noir a pu crée des êtres comme vous et tous les humains vous haïssent. D'un autre côté ...vous ne devez pas être beaucoup aimé non plus par chez moi. Mais en tout cas même si on ne vous aime pas on reconnait votre force. C'est d'ailleurs pour ça que vous n'êtes pas une race éteinte car vous savez opposer une réelle résistance contrairement à tout ces humains.

Sur ces paroles c'est avec le plus grand naturel que je me lève pour couper un nouveau morceau de sanglier.

Je passai sur cette histoire d'amant, sans la relever. Nous autres, minotaures, n'avons pas les mêmes critères de beauté que la plupart des autres races. Cette démone serait splendide aux yeux d'un humain, ou d'un ombre... aux miens, ce n'était pas la même chose. Il lui manquait un bon mètre, au moins, ainsi qu'un mufle, une toison et des sabots... Mais lui faire remarquer ne serait sans doute pas une bonne idée... Déjà que mes précédentes paroles avaient suffit à la mettre en colère... Oui, j'enregistrai parfaitement cette information dans ma mémoire : les démons semblent être des créatures promptes à la colère, et guidés par leurs désirs...

"Chaque race, chaque individu a sa propre interprétation de ce qui l'entoure. Nous avons deux pensées différentes, mais cela ne veut pas dire qu'elles sont opposées. Nos peuples sont différents, nos points de vue le sont donc aussi."

Déjà, mon bras ne me faisait plus mal, mais je devrais attendre encore une bonne journée avant que l'estafilade ne soit totalement cicatrisée.

"Cependant, je doute fortement d'une parenté possible entre nos deux races. Vous êtes des créatures de magie, pas nous. Et cependant, nous sommes indubitablement plus fort que les humains. On peut supposer, de part leur apparences proches, que les humains, les ombres et peut-être d'autres races aient un héritage commun, mais tout porte à croire, que nous autres, tauréens, sommes à part. Et je suppose que si nous ne sommes pas une race éteinte, c'est que nos terres n'intéressent personne d'autre que nous, et aussi parce que peu savent combattre sur notre terrain comme nous..."

Chaque race et chaque individu connait la même interprétation à une chose, nous êtres du feux leurs sommes supérieurs qu'ils nous craignent et meurent comme au temps d'insectes qu'ils sont. Certains sont de gros insectes mais rien ne vaut un démon.

Je commençais à m'échauffer un peu devant cette espèce de philosophie pacifiste et compréhensive. Qui ne savait pas que les démons étaient les maîtres du monde ? Lui ne devait pas le savoir, mais la démone lui pardonna dans l'instant, elle était fatiguée pour combattre, bien que sa fourrure pourrait tenir chaud si la nuit est fraiche.

Les paroles qui virent ensuite me firent bien rire.

Vous n'êtes pas des créatures de magies ? Ça signifie quoi que vous êtes les descendant direct d'un homme n'ayant rien trouvé de mieux sous la main qu'une vache ?
Si votre races n'est pas éteinte c'est aussi simplement car vous êtes loin de nous démons. Vos désert sont à l'autre bout du monde. Mais quand la terre entière ne sera plus que cendre et agonie, ne vous étonnez pas qu'on aille vous rendre visite.

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